lundi 30 août 2010

Le placard de Ralph (Wrath of Portreath) – Angleterre


Cornouailles

Un géant nommé Ralph, vivait dans une grotte imposante à l’Est de la ville de Hayle. Cet endroit était aussi tout proche du village de Portreath et on l’appelait aussi le « placard de Ralph ». Le géant avait aussi un surnom donné à cause de sa nature féroce et méchante : le Wrath of Portreath soit la « Colère de Portreath ».

La légende raconte qu’il restait allongé des heures et des heures dans sa grotte, attendant le passage des bateaux, puis qu’il les attaquait et tuait tout le monde à bord. De temps à autre, en fonction de son humeur, il sélectionnait les meilleurs spécimens et il les faisait prisonniers dans le but de les manger lors de son diner. Il conservait les bateaux pour s’en faire une ceinture, ainsi que les trésors qu’il aurait pu trouver à bord pour son usage personnel. 

dimanche 29 août 2010

Le Fairy Flag du Clan MacLeod – Ecosse


Ile de Skye

 Le château de Dunvegan

Le clan MacLeod est l’un des plus vieux et plus puissant clan d’Écosse. Depuis plusieurs années, ils habitent dans le château de Dunvegan situé sur l’Ile de Skye, près du Lac Dunvegan. Ce château possède une relique d’origine féérique qui protégerait un clan depuis des centaines d’années. En effet, le fragment d’un lambeau de soie jaune connu sous le nom de « Fairy Flag of Dunvegan» (le Drapeau Féérique de Dunvegan). Il existe deux versions de cette légende, les voici :

samedi 28 août 2010

La legende de la ville d’Aberdovey (The Bells of Aberdovey) – Pays de Galles

  • L’histoire :
Ce petit village de pécheur est situé au niveau de l’estuaire de la Rivière Dyfi dans le Gwynedd, sur la côte ouest du Pays de Galles. Il existe plusieurs versions de la légende mais j’ai choisi de vous raconter celle-ci :

Il y a bien longtemps au 6ème siècle, le Roi de Ceredigion se nommait Gwynddo. Il était très riche et gouvernait un grand nombre de terres, mais aucune n’était plus fructueuse que Cantre’r Gwaelod et il y avait plus de gens qui vivaient dans cette région que n’importe où ailleurs au Pays de Galles. En effet, une vingtaine de villes fortifiées furent construites dessus et les ports le plus importants du pays étaient sur ses cotes. Les phéniciens y firent escale à de nombreuses reprises car ils étaient à la recherche d’étain, ce sont d’ailleurs eux qui nommèrent le pays Bri-tin, en anglais the « island of tin » soit l’ile de l’étain. Bien que la plupart du pays était composé de grandes montagnes et de landes, Cantre’r Gwaelod était située bien plus bas – en dessous du niveau de l’eau – ce qui poussa les hommes qui vivaient près de la cote, à construire une grande digue afin de stopper la marée qui envahissait les terres. « On construira des tourelles tout au long de la digue, on mettra des gardes dessus et ils nous préviendrons en cas de faiblesse dans la digue. Les gardes serviront le Prince Seithenyn qui vit tout près dans le port nommé Port Gwyddno » s’enthousiasmaient les constructeurs.

vendredi 27 août 2010

Chateau Dinas Bran – Pays de Galles


Denbighshire

Le château de Dinas Bran est situé à l’extérieur de la ville de Llangollen dans le nord du Pays de Galles. Dinas Bran est réputé pour avoir été le modèle du Grail Castle (Château graal). La légende est mentionnée dans le Mabinogion dont l’histoire date du temps du Roi Arthur. Bran est un ancien héro gallois (un dieu avant l’arrivée du Christianisme). Il serait le fils de Llyr et certain raconte même qu’il serait un ancêtre du Roi Arthur.

Le château de Dinas Bran - copyright

La recherche du Saint Graal est l’une des légendes arthuriennes centrale. Elle a de nombreux point commun avec la légende de Bran. Le Graal est une sainte relique qui peut être trouvée seulement par le plus pure et le plus saint des chevaliers. Cette relique à été décrite sous plusieurs formes, notamment celle d’un récipient qui aurait servit pour la Cène ou bien utilisé pour recueillir le sang du Christ lors de la crucifixion. Il aurait des vertus thérapeutiques et donneraient notamment la vie éternelle. La légende de Bran quant-à elle, énonce la présence d’un chaudron magique, un reste des légendes païennes celtiques.

vendredi 20 août 2010

La harpe comme symbole officiel de l’Irlande :


La harpe celtique, encore appelée la harpe héraldique ou harpe gaélique, fait partie du paysage irlandais depuis des siècles. Au 16ème siècle, elle fut élevée au rang de symbole officiel du pays quand le Roi Henry VIII commença à la faire graver sur la monnaie irlandaise. Mais on en retrouve des traces bien avant le règne de ce dernier : à la fin du 11ème siècle, le Roi Gruffydd ap Cynan engagea des harpistes à sa cours pour le distraire. A la fin du 12ème siècle, on commence à trouver des illustrations de harpes avec de nouveaux designs.

 La harpe - Copyright

La légende raconte qu’un chef des Thuatha Dé Danann nommé Dagda possédait la première harpe irlandaise. Cette dernière fut volée par les dieux du froid et des ténèbres puis donnée aux Fomorians qui étaient en guerre avec les Thuatha. Les dieux de la lumière et de l’art – Lugh et Ogma – s’en rendirent compte et entrèrent dans la forteresse des Fomorians, récupérèrent la harpe et la rendirent à Dagda. Les dieux donnèrent ensuite deux noms secrets à la harpe : Été et Hiver. A partir de ce moment, Dagda pouvait jouer Goltrai, Geantrai et Suantrai, des musiques ayant respectivement le pouvoir de faire pleurer, rendre heureux et d’enlever le besoin de dormir. La harpe celtique devint donc connue comme dispensant la peine, la joie et le repos.

mercredi 18 août 2010

Crimes et châtiments - Ecosse


A Edimbourg, la justice consistait – comme dans la plupart des endroits sur le territoire britannique du reste – en des peines plus que cruelles et ce, même si l’individu avait commis une faute des plus minime. En effet, le vol d’un morceau de pain ou bien l’oublie de notifier aux autorités une grossesse étaient des motifs suffisants pour la pendaison. En plus de cela les petits criminels qui étaient le plus souvent des vagabonds, étaient très souvent brutalisés cruellement et publiquement à l’aide d’ustensiles en tout genre.

Traditionnellement, on trainait le misérable sur le Mercat Cross ou un autre site public du même genre puis on l’enchainait et il restait là afin qu’il soit vu de tous. Le bucher pouvait aussi être une alternative à la pendaison mais cela concernait les gros criminels : ils se voyaient ainsi perdre tout droit à un enterrement ou une exécution un peu plus « digne ». La raison de la publicité de ce spectacle était la prévention car on se disait que cela dissuaderait les criminels potentiels : on séparait ensuite les têtes des corps et les plantaient sur des pieux tout autour des murs de la ville.

dimanche 15 août 2010

Twm Sion Cati : Le Robin des Bois Gallois


  • L’histoire :

Il reste difficile de séparer le mythe de la réalité car la légende a tendance à réunir les deux. Son vrai nom était Thomas Jones et il était poète et généalogiste. Il aurait vécu de 1530 à 1620 et serait née dans une maison qui portait le nom de Porth y Ffynon, ou Fountain Gate, près de Tregaron dans le Cardiganshire. L’histoire insiste sur le fait que Jones était le fils illégitime d’un chaperonner local qui s’appelait Sir John Wynn de Gwydir mais son père était en fait un certain John, fils de David et sa mère s’appelait Catherine. La troisième partie du nom de Thomas « Cati » provient directement du nom de sa mère.

 Twm Sion Cati

Supposé de confession protestante alors qu’il vivait à l’époque de la Reine catholique Marie 1er d’Angleterre, son coté rebelle ressort aussi dans le fait qu’il décida de gagner sa vie en dérobant les gens. Mais loin d’être sans conséquence, en 1557, il du s’enfuir à Genève alors qu’il était jeune afin d’échapper à la loi. Puis, avec l’arrivé au pouvoir de la Reine protestante Elizabeth 1er, il obtint le pardon royale pour ses crimes et méfaits et regagna son  pays d’origine deux ans plus tard. 

samedi 14 août 2010

Le Death Bogle – Ecosse :


Pitlochry

Pitlochry est une petite ville du Pertshire. Elle devint populaire après que la Reine Victoria y résida au Château de Blair. A cette époque, chaque endroit que la Reine approuvait devenait vite très attractif.

Une légende existe autour de cette ville, il s’agit de celle du Death Bogle. Les gens qui connaissent l’existence de ce fantôme sont très anxieux à l’idée de le rencontrer. En effet, ceux qui croiseraient son chemin et qui seraient touchés par ses mains blanches et froides, seraient promis à une mort certaine dans les jours suivants. 

vendredi 13 août 2010

La légende du Maire Lynch – Irlande


Galway

Au milieu du 17ème siècle, le gardien et le vicaire de l’église collégiale de St Nicholas de Galway gardaient un vieux livre dans lequel était enregistré des événements importants de l’histoire de la ville. En 1674, un prêtre espagnol du nom de Fr. De Ayora arriva à Galway  pour faire une enquête et retrouver l’ascendance d’un ecclésiastique qui avait été attitré à un poste distingué en Espagne. On lui montra le vieux livre de St Nicholas dans lequel il pu extraire certaines informations relatives à la famille Lynch – dont l’une est à propos de l’histoire du Maire Lynch et de son fils.

A la fin du 15ème siècle, l’un des maires de Galway – James Lynch – envoya son fils en voyage en Espagne dans le but de récupérer un chargement de vin. Le jeune Lynch fut alors nommé capitaine de l’un des bateaux de son père et se vit confier une grosse somme d’argent pour procéder à l’échange. On ne sait pour quelles raisons mais une partie de la somme disparue et Lynch fut forcé de se servir dans les réserves de son père afin de pouvoir récupérer la marchandise et combler le manque d’argent qu’il y avait. Sur le retour de Galway, le marchand espagnol avec qui il faisait affaire envoya son neveu avec le jeune Lynch afin de récupérer l’argent.

mercredi 11 août 2010

Crimes et châtiments sous l’ère élisabéthaine – Angleterre

(1558 – 1603)

Quand Elizabeth I hérita du trône en 1558, elle hérita aussi du système judiciaire. Le fait d’enfermer quelqu’un pour un crime qu’il avait commit était une idée relativement nouvelle pour l’époque et la plupart des prisons étaient utilisées seulement pour détenir les gens jusqu’à leur procès et leurs vraies peines. Les procès étaient tournés au profit des plaignants. Par exemple, les accusés des crimes ou trahison n’étaient pas autorisés à avoir un avocat. La justice était toujours rapide et souvent cruelle. Il suffisait souvent à ce que le prévenu soit accusé d’un crime pour qu’il soit torturé et les chances pour qu’ils reçoivent un procès équitable étaient vraiment minces.

Dans les petites villes, la justice était rendue par le Juge de Paix. La plupart des crimes résultaient surtout d’actes désespérés venant de gens très pauvres. Chaque ville était responsable de la pauvreté et du manque d’emploi sur ses terres et le Juge de Paix était autorisé à collecter des taxes à ceux qui possédaient des terres dans les villages – taxes ayant pour but d’aider les pauvres. Elle était connue sous le nom de Poor Rate.

vendredi 6 août 2010

East Barnet – Angleterre


Londres

Au premier abord, East Barnet situé dans la banlieue Londonienne, est un endroit confortable, tranquille et conventionnel. Mais si l’on cherche un tout petit peu plus loin, on s’aperçoit rapidement que cette rue est bercée par le surnaturel depuis maintenant assez longtemps.

Le fantôme d’un chevalier médiéval est apparu en armure complète et à dos de cheval, galopant à travers East Barnet’s Oak Hill Park et un ancien chêne. Ce dernier n’existe plus de nos jours car il est partit en fumée un jour d’été au début du 20ème siècle.

A l’époque de William le Conquérant – le Roi Normand qui conquit l’Angleterre après la Bataille d’Hastings en 1066 – East Barnet était un bois très dense qui incluait ce qui est maintenant connu sous le nom de High Barnet, endroit où la Bataille de Barnet lieu. 

mercredi 4 août 2010

Calton Hill et le Fairy Boy de Leith - Ecosse

Edimbourg

Calton Hill - copyright

Calton Hill est un endroit où il y a une intéressante collection de monument dont The Folly aussi surnommée « Edinburg’s shame » soit en français, la « honte d’Edimbourg ».

Edimbourg était surnommé l’Athènes du Nord et c’est pour prendre cette référence au sens premier du terme qu’il fût décidé de construire une réplique du Parthénon. Cette construction était aussi dans le but de commémorer la chute des guerres Napoléoniennes.  

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